dimanche 31 janvier 2010

article 173

Envie de frites, de ketchup, de mayo, de hamburgers, de gâteaux, de glaces, de bonbons, de chocolats, je veux aller au macdo tiens par exemple ! Et engloutir une énorme pizza !!!
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Mais je peux pas, bien sûr, comme toujours ... Toujours cette vision ... Tu danses, tu te regardes dans une glace, et tu repars dépitée !!!
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C'est pénible d'être en colère contre tant de choses et de le faire ressortir dans mes paroles ! On me reproche d'être vulgaire, c'est que je dois l'être beaucoup ! Et pourtant, sortir un bon "putain de bordel de merde tu mfais chier sa mère la pute !! " ben ça détend ! Comme "tu t'fous dma gueule" ou "casse toi connard" !! Ça permet de se soulager mais c'est pas la classe ça c'est sur !!!
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L'impression qu'on me reproche un tas de choses, que je ne fais rien correctement. Sur le ton de la rigolade bien sûr, mais ça blesse toujours et à force, je perds complètement le peu de confiance que j'avais en moi ...
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J'y comprend plus rien ...
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Et c'est tout ce genre de choses, toutes ce genre de pensées, qui ne sont pas forcément écrites qu'ici, qui me font bader à je ne sais pas quelle heure du mat', alors que je suis à Hamburg, dans un endroit génial, le übel und gefärlich, disko paradisiaque dans un bunker, avec du son électro à te faire vibrer !! Et là tu entres dans un mutisme et quand on te demande si ça va, tu réponds simplement "oui". J'ai passé une soirée magnifique, avec du bon son, et j'arrive à bader pendant 2 heures comme ça ... la grande classe ... Et quand on me demande"pourquoi?" je dis que "je ne sais pas ce qui s'est passé". C'est un peu vrai aussi, vielleicht un trop plein d'alcool dans le sang qui a fait que pfiu bad ...

article 172

J'ai l'impression de pourrir sur place, c'est affligeant. J'aime être ici, j'aime ma vie et la chance que j'ai. Mais je me sens malheureuse, je me sens seule et vide. Comme si j'étais perdue sur une planète vide.
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Je me pose souvent la question, "pourquoi je me sens seule", et à force de réfléchir, je me dis que c'est parce que j'ai besoin d'avoir une place importante dans la vie des gens qui m'entourent. Et ici, ce n'est pas le cas. Je m'amuse bien, beaucoup même avec eux deux, mais je vois bien que voilà, je suis une amie de passage et qu'ils n'ont pas plus besoin de moi que ça. Ça fait mal, ça rend triste. Et je ne vais plus vraiment vers elles, parce que c'est la même chose, elles se suffisent et fréquentent d'autres gens.
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J'ai toujours ce sentiment de transparence, qu'on ne me voit pas. Sans doute parce que j'ai besoin qu'on fasse attention à moi et que je ne vais pas vers les gens si je sens que ma présence n'ait pas demandé ...
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Les câlins, les mots gentils, les attentions, les sourires, le réconfort, tout ça me manque et je n'arrive pas à le trouver. J'ai l'impression de n'avoir plus personne vers qui me tourner, parce que personne ne peut comprendre.
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C'est débile d'être comme ça, ça m'énerve ! Ça fait celle qui se plaint toujours et ne profite pas ! Alors que bien au contraire, j'essaie un max ! Rentrer à 7/8h du mat' j'aime ça !! Après avoir passée une bonne soirée à danser. Justement, autre chose pendant que j'y pense. Si je me sens seule, pourquoi est-ce que quand un gars, qui n'est pas un ami, vient danser avec moi ça m'énerve et je le repousse ? C'est quoi qu'il me faut si je rejette "l'attention" de ces inconnus ?!!
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Je ne veux pas partir, mais je veux rentrer ...

samedi 23 janvier 2010

article 171


A trop demander on perd beaucoup ...

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C'est la première fois que j'ai envie de rentrer. J'ai envie d'aller leur faire des énormes calins, me sentir serrée dans leurs bras, tout ça me manque.

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Je veux ces soirées tv à nouveau, je veux ces amitiés, je veux cette chaleur, ces rires et bien plus encore. Tout ce qui faisait mon petit monde à Brest.

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Je sais que Kiel me manquera, énormément ça c'est clair. Les personnes que j'y ai connu aussi. Demain, l'envie de rentrer sera partie, ou peut-être pas, mais je compte bien profiter de mes dernières semaines.

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J'en subirai les conséquences.
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PS: Qu'est ce que ça m'a fait du bien ma belle de parler avec toi, d'entendre ta voix, pfiu les larmes aux yeux ! Tu me manques tant !!

lundi 11 janvier 2010

article 170


Que c’était-il passé ? Pourquoi en était-elle arrivée là ?
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Nathanaëlle prit son manteau et sortit. Dehors il neigeait et en quelques minutes, elle fut recouverte de flocons. Elle n’arrivait plus à réfléchir, toutes ces images la hantaient, elle ne comprenait pas.
Pourquoi, pourquoi !! Elle s’allongea et battit des bras et des jambes. Il faisait si froid, et le soleil brillait tant. Quand elle se releva, un ange était dessiné sur le sol. Etait-ce elle ? Ce qu’elle était avant ? Elle ne savait plus très bien. Qu’était-elle devenue ?!
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Frigorifiée elle rentra et s’assit. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même et un torrent de larmes glissaient sur ses joues. Je n’ai pas rêvé cette nuit là, pourquoi a-t-il fait ça. Mensonges, trahison, elle se sentait seule. Elle aurait aimé être aussi forte que la pierre, ne pas se laisser aller, ne pas avoir mal, mais c’était bien au-dessus de ses forces. Elle attrapa cette lame qui la soulageait tant, et tout en fermant les yeux se libéra. Juste un peu, mais suffisamment pour ressentir à nouveau le calme. Sans doute les endorphines, ou peut-être l’adrénaline. Ce n’était pas une solution, mais c’était la seule qu’elle avait trouvé.
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Dans sa main, ses quelques grammes de purs bonheurs qu’elle porta à sa bouche avant de s’assoupir.
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Elle n’avait pas conscience qu’elle valait bien plus qu’elle ne le pensait. Elle se trouvant si laide, si bête et se rabaissant sans arrêt. Elle n’avait pas vu que cette lame avait été plus profondément que les autres fois, qu’à présent coulait de ses bras, de ses mains ce liquide chaud. Peu à peu elle rêvait de cette plénitude oubliée, tandis que sa vie s’envolait.
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Quand tout ne fut plus que rouge, son corps si blanc et son visage si tranquille lui donnèrent l’air d’un ange. Elle s’était retrouvée.

dimanche 10 janvier 2010

article 169


S'il vous plait, laissez moi oublier qu'il est parti. J'essaie de ne pas y penser, j'étais là pour lui dire au revoir. Je n'arrive pas à y croire et ça fait si mal. Il était là pour moi, quand j'avais 16 ans et que mon père n'était pas là. Il a veillé sur moi à sa manière, et aujourd'hui il n'est plus.


Je croyais avoir pleuré toutes les larmes de mon corps ce mardi 22 Décembre, mais c'était faux. Ca coule encore et encore et ça me serre toujours autant le coeur.


Je voudrai juste oublier, arrêter de m'en parler, s'il vous plait. Ca fait si mal.
PS:

A CHRISTIAN notre ami
Aujourd’hui le chêne est tombé
Aujourd’hui le chêne est couché
Une graine d’Auvergne nous est arrivée
Sur le roc elle s’est implantée
Avec le temps elle s’est développée
Pour devenir un jour un beau site ombragé
Regardant vers le ciel tu voyais les oiseaux se poser
Sur tes branches pour venir t’écouter
Rigueur et sagesse que nous venions chercher
Organiser, accueillir, faire le geste pour sauver
Tu aimais tes oiseaux, toujours plus haut tu voulais les porter
Au bout du monde il nous a entrainés
Du roi des forets une graine est tombée
Une princesse est née ; raison de ta fierté
De cette rose a germé un petit bébé
Raphaëlle : ta richesse et pérennité
Aujourd’hui les racines ont finies par céder
Au vent elles n’ont pu résister
Aujourd’hui le chêne est tombé
Au pied du tronc couché
Mon téléphone a sonné
De toute la France, du Maroc, du Mali, du Burkina, d’Angleterre
Les messages sont arrivés
Le coeur de l’Afrique a parlé pour te remercier
Ta famille, tes amis et tant d’autres absents excusés sont rassemblés
Au pied du lit où tu t’es retranché
Pour te dire MERCI et te témoigner toute notre amitié
Bon voyage CHRISTIAN notre ami, tu nous a tant donné
Pour nous tu es endormi dans ton sommeil d’éternité
Avec la vierge MARIE continue à nous veiller
Car ton message est clair : CONTINUER
Aujourd’hui le chêne repose, c’est lui qui nous a écoutés
Gérard de PERTHUIS